Avis de décès commentaires

Et oui, je n'ai pas fait une étude exhaustive des problèmes liés à la Covid19, et je l'assume volontiers. 

J'ai choisi de me révolter contre une présentation psychologique du problème par tous les médias.  Je suis régulièrement des débats à vocation non polémique et les journaux sur  la 2, la 3, la 5, et je lis Philosophie Magazine  qui a consacré des articles sur la Covid. Ce qui est la source de mon émoi est commune à  tous ces médias et de manière récurrente,  insistante ce qui montre qu'il ne s'agit pas là d'une vision étroite,  bornée,  et non objective sur l'état d'âme d'un certain nombre de nos concitoyens,  et qui, comme à  l'habitude, était présenté comme une majorité représentative digne de s'y attarder et de commenter. 

Le titre choisi de mon écrit,  résolument provocateur, justifié dans sa dernière phrase, était pourtant démine dés la première où l'on pouvait comprendre que cela allait être  plus subtil !......

Bien-sûr qu'il y a de nombreux cas de souffrance totalement justifiée.  Bien-sûr que cette situation peut créer de l'angoisse et de la crainte pour l'avenir.  Mais mon propos n'était pas de faire cette analyse, et j'en ai le droit. Mon questionnement était de trouver les raisons d'une telle  intensité d'angoisse laquelle n'était pas ,dans tous les cas , justifiée à la lumière de ce qu'ont subi d'autres générations, par exemple. 

Je ne sais pas où est la bonne ligne de conduite vis-à-vis de la Covid, tous les dirigeants de tous les pays pataugent. . …Mais pour le moins on pourrait être solidaire. Mais qu'est-ce être solidaire dans un univers d'individualistes sous-tendus par une philosophie hédoniste qui refuse l'existence du ‘’surmoi'' ( imposture freudienne pour ses militants ) venant contrebalancer le ‘’çà ‘’ ? Pour cette philosophie le ‘’moi'' ne peut-être que le ‘’çà ‘’, tout système qui voudrait limiter l'être profond de notre nature est à rejeter. Autrement dit  il faudrait refuser toute contrainte qui contrarireait notre personnalité primaire. La société n'est pas qu' une somme d'individus recherchant leur propre jouissance, cela n'est pas une vraie société. Ce sont les relations entre personnes  qui créent une vraie société. L’hédonisme ne date pas de Mai 68, mais cette date a été un virage philosophique reconnu maintenant par les intellectuels. Les excès ont pénétré insidieusement les esprits et la vie de chaque jour dont nous sommes témoins montre ce refus de la contrainte et la Covid n'est qu' un triste révélateur de ceci.

L'espèce humaine doit sa survie à son adaptabilité et sa résilience devant les obstacles. Ce n'est pas en disant que l'on ne veut pas d'obstacles que l'on saura surmonter les difficultés qui ne manqueront pas de se présenter. 

Il ne s'agit pas là d'une posture morale nietzscheene qui n'autoriserait qu'une empathie pour la souffrance des plus forts (même si Nietzche pense que l'empathie est un sentiment réservé aux faibles…bof... !), il s'agit simplement de reconnaître que nous sommes dans une spirale d'affaiblissement de notre psychisme qui peut avoir des graves conséquences sur notre avenir. Voilà le message de mon texte initial avec lequel on peut ne pas être d'accord , et qui est donc discutable .